Un groupe de militaires a renversé le président Mohamed Bazoum et dissous le gouvernement au Niger, plongeant le pays dans l’incertitude politique.
Le coup d’État a eu lieu jeudi matin, alors que le président Bazoum devait prêter serment pour un second mandat, après avoir remporté l’élection du 21 février avec 55,75 % des voix. Les putschistes, qui se font appeler le Conseil national pour la restauration de la démocratie (CNRD), ont annoncé à la télévision nationale avoir pris le contrôle du palais présidentiel et arrêté le chef de l’État, ainsi que plusieurs membres du gouvernement et de l’armée. Ils ont également suspendu la Constitution et dissous les institutions. Le chef du CNRD, le colonel Mamadou Djibo, a déclaré vouloir instaurer une « transition pacifique et démocratique » et organiser des élections « libres et transparentes » dans un délai non précisé. La communauté internationale a condamné unanimement le coup d’État et appelé au respect de l’ordre constitutionnel. La France, ancienne puissance coloniale et principale alliée du Niger dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, a exigé la « libération immédiate » du président Bazoum et le « rétablissement des institutions démocratiques »
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